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Histoire de la chute libre : comment les simulateurs ont révolutionné l’expérience

Malgré son look hyper moderne, limite sci-fi, comme vous le trouverez dans le simulateur d’Airspace Indoor, la chute libre prend ses racines dans la Renaissance. Si nous survolerons cette partie de l’histoire, nous souhaitons surtout vous expliquer comment l’arrivée des simulateurs a profondément changé l’expérience de la chute libre.

De Léonard De Vinci jusqu’aux avions

1485

Nous pensons forcément que la chute libre ou le saut en parachute sont apparus avec les premiers avions. Ce n’est pas faux, mais saviez-vous que c’est le célèbre Léonardo De Vinci qui a dessiné les premiers plans d’un parachute, en 1485 ?

2008

Et ce n’est pas juste pour frimer que nous disons cela. En 2008, le Suisse Olivier Vietti-Tepa a réellement testé un parachute fabriqué selon le modèle de Da Vinci. Sautant à 650 mètres d’altitude, il a pu ouvrir son parachute de la forme d’une pyramide et s’est posé sain et sauf.

1797

Pour trouver le premier saut en parachute, il nous faut remonter à la fin du 18e siècle, en 1797 plus précisément, alors qu’André Jacques Garnerin se lâcha d’un ballon d’air chaud à une altitude de mille mètres. Son parachute lui permit de se poser dans le Parc Monceau à Paris, et dans une nacelle.

1914

Ensuite, lors de la Première Guerre mondiale, le parachute servit à sauver la vie des pilotes d’avions abattus. Lors de la seconde guerre, le parachute fut utilisé pour déposer des soldats derrière les lignes ennemies et ainsi développer de nouvelles tactiques militaires.

1950s

À partir des années 1950, le parachutisme devient un loisir sportif. En 1956 Jean-Louis Potron et Jacques Chalon se passent un témoin, en pleine chute libre. En 1958, Colette Duval sauta depuis l’altitude de 10.000 mètres.

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Mais pour tout amateur de chute libre et de parachutisme, il faut un avion. C’est cher, demande des infrastructures adaptées (pistes), et cela ne colle plus trop avec les considérations écologistes actuelles. Alors une invention militaire vint révolutionner tout cela…

La soufflerie verticale

1945

Après la deuxième guerre mondiale, les USA faisaient leur possible pour améliorer les performances de leurs parachutistes militaires. Eux aussi ne pouvaient pas faire décoller des avions pour chaque saut, alors l’armée américaine inventa une soufflerie verticale, à la Wright-Patterson Air Force Base dans l’Ohio. Jack Tiffany fut le premier à l’utiliser : grâce à une vitesse de vent supérieure à 195km/h, cette soufflerie permettait de faire « léviter » un être humain, et de simuler sa chute libre en phase de vitesse terminale.

1979

À partir de 1979, le canadien Jean Saint-Germain, ancien parachutiste militaire, construit sa propre soufflerie verticale. Trois ans plus tard, il commercialise son concept. Son premier « Aerodium » ou « Levitationarium » commercial ouvre à Saint-Simon-de-Bagot, près de Montréal au Québec.

1998

En 1998, l’inventeur américain William Kitchen fonda Sky Venture, sur base d’une amélioration de la soufflerie verticale, à présent appelée indoor skydiving.

2006

Le skydiving indoor reçut un formidable coup de publicité lors des JO d’hiver de Turin en 2006 : une démonstration publique fut organisée pour la cérémonie de fin. D’autres démonstrations fortement médiatisées eurent ensuite lieu à Moscou (2009, annonce des JO d’hiver de Sotchi) et à Shanghai (Expo 2010).

Le succès des simulateurs de chute libre

Plus besoin de se rendre dans un aérodrome, de monter dans un avion… n’importe qui peut à présent réserver sa séance de skydiving indoor sur internet, se rendre dans un centre comme Airspace Indoor Charleroi, et y profiter de sa séance de chute libre. C’est aussi simple que cela, et en toute sécurité !

Dès lors, il est facile de comprendre l’énorme succès des simulateurs de chute libre en intérieur. On s’y rend comme à la piscine, entre deux autres activités.

Mais le simulateur attire bien des profils : quiconque souhaite s’initier au parachutisme peut débuter par des séances de skydiving indoor, histoire de se familiariser avec les positions, mouvements, règles de sécurité… même les parachutistes confirmés en font grand usage pour développer leurs techniques, sans faire attention à la météo.

Car l’absence d’impact météo constitue forcément un attrait majeur des simulateurs en intérieur : qu’il pleuve, vente ou neige, vous aurez exactement la même expérience, et pas le moindre impact sur votre sécurité.

Alors n’hésitez pas à vous rendre entre amis, collègues, ou en famille (avec vos enfants !) chez Airspace Indoor à Gosselies. Nous proposons des programmes d’initiation ainsi que des événements pour EVG/EVJF, anniversaire et teambuilding d’entreprise.